From Robert

晚秋余暉金色落葉, 寂然教堂鐘聲哀鳴,

絕代佳人香消玉殞,多彩多姿人生凱歌,

優雅知性氣質非凡,悼祭辭世天國安息,

生於崇光逝於安樂,美麗人生永垂不朽

The golden leaves fall in the afterglow of late autumn,

the church bells wailing in silence,

the beauty of the most beautiful woman dies,

the colorful and triumphant life, the elegant and intellectual temperament are extraordinary,

the deceased is mourned and rests in heaven,

born in glory and died in peace,

the beautiful life will last forever.

Pierre Henri


J’ai pu rentrer à l’ Autorité des Marchés Financiers (AMF) à Paris grâce à l’ouverture d’esprit de Marguerite.

Je suis natif cambodgien, ancien financier dans une banque hollandaise et espagnole.

Marguerite est une femme ouverte vers le monde, s’intéressant aux personnes qui témoignent du courage, de la volonté et de la persévérance.

Dans la vie pour réussir , il faut un quatrième élément qui est la chance.

 

La chance m’a fait rencontrer Marguerite dans ma vie professionnelle. Elle m’a posé trois questions lors de ma première entrevue avec elle pour mon embauche , j’avais 49 ans  : As-tu le courage, as-tu la volonté, as-tu la persévérance de travailler avec moi ? Alors nous pouvons travailler ensemble, concluait-elle.

 

Elle me voyait pendant quatre années de 2007 à 2011 comment j’ai investi ma force pour réaliser de bonnes missions de contrôle. 

Quand je ne sais pas rédiger un constat délicat et subtil, elle m’appelait dans son bureau, prenait un crayon et ma rédaction «  que veux-tu exprimer comme constat de ton contrôle » ?

Je n’ai jamais oublié sa bienveillance et sa générosité .

Elle m’a ouvert la porte de mon succès à l’ AMF.

Marguerite encourage en permanence les collaborateurs pour réussir.

Pour mériter sa confiance, il faut beaucoup travailler. Une fois la confiance acquise et respectée, c’est un bonheur d’être son collaborateur.

 

C’est une femme pleine de délicatesse, de subtilité, de nuance et de diplomatie.

Marguerite est le nom d’une fleur représentant le nouvel an de l’Année du Cochon dans le zodiaque asiatique en 2019.

Elle m’écrivait en 2019 qu’elle a quitté Hong-Kong pour Lisbonne.

C’est une femme très sensible elle me parlait de la douceur de la vie et de l’amour de sa famille en quittant Hong-Kong pour Lisbonne.

 

Marguerite a toujours des paroles affectueuses encourageantes et de soutien.

C’est une femme qui sait remercier quand les résultats sont acquis.

Dans nos échanges en 2017 , elle m’écrivait «  je te remercie du bon travail que tu as fait pour moi ».

 

Autre talent de Marguerite : elle est faite pour protéger les plus faibles et à leur trouver une solution pour les sortir de leur embarras et de leurs préoccupations.

Marguerite a un cœur énorme et une générosité exemplaire.

Marguerite est partout dans ce monde pour former les plus faibles. En Côte d’Ivoire en 2018.

Le mot bonheur est toujours présent dans son message de soutien durant nos échanges de 2017 à 2021.

 

Marguerite n’est pas seulement enthousiaste dans le contrôle. Elle est aussi enthousiaste de savoir ce que nous savons faire en dehors des missions de contrôle.

J’ai pu lui parler lors d’un déjeuner en septembre 2020 de mon travail bénévole au Musée Guimet, Place d’Iéna à Paris 16ème,  en plus des missions de l’ AMF.

J’aide la Direction du Mécénat du Musée Guimet à trouver des mécènes pour restaurer une statue en bronze de 6 mètres de long du 12 ème siècle du Cambodge.  

Mon père était ambassadeur de l’ Unesco pour la protection des biens culturels du Cambodge en période de conflit armé de 1970 à 1975. Mon père a fait protéger cette statue dans la cave du Musée de Phnom –Penh. Il y a urgence pour la restauration.

J’ai expliqué à Marguerite que j’ai souhaité poursuivre le travail de mon père. Marguerite adorait le Musée Guimet qui renferme les plus belles collections khmères.  

David et Marguerite ont fait en effet un voyage à Siemreap, région des temples.  et ont adoré mon pays.

 

Notre rencontre lors d’un déjeuner du 17/09/20  serait la dernière, ce que je ne savais pas.

Marguerite m’a demandé de l’aider pour former les fonctionnaires en Serbie sur les documents commerciaux en assurance vie

Incroyable message,  je lui écrivais le 09/09/2020 pour les supports de formation en lui expliquant le bonheur et la longévité procurés par le chiffre 9 , je lui ai donc souhaité beaucoup de bonheur.

Elle me parlait de l’anniversaire de son neveu le 09/09/20.

J’ai souhaité aussi  à son neveu un bel avenir.

Un hasard, une spiritualité, une magie, … Marguerite s’en est allée un 09/09.

 

C’est aussi lors de ce déjeuner en septembre 2020, pour la première fois,  j’ai demandé à Marguerite les nouvelles de ses deux fils.

Marguerite me parlait pour la première fois de Simon et Edward. Simon et Edward , je vous connais par les mots affectueux de votre mère.

Elle me faisait savoir qu’elle attendait avec impatience l’exposition au Musée Guimet de la restauration de la statue de bronze du 12èmesiècle  «  Divinité hindouiste Vishnu allongé sur son coude en méditation sur le monde.

Le 17/09/20,  c’était son dernier mot affectueux et d’ espoir, pour me soutenir.

 

Et c’était la fin de nos échanges entre ma Directrice Marguerite et moi, un  parmi ses quinze inspecteurs à l’ AMF de 2007 à 2011, sur cette terre.

Je n’avais plus de ses nouvelles après mon message de janvier 2022. Je lui écrivais régulièrement pour présenter les vœux.

Comment le Bon  Dieu a pu me l’enlever ? J’avais besoin d’elle.

Marguerite, tu attendais les chiffres 9 pour partir, ce 9 septembre.

Mon Dieu, laissez-moi encore un peu avec elle.  Un mois, un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans,…

Que ton esprit se repose en paix et sérénité. Je t’adore pour toujours.

Claire

Ma très chère Marguerite,

 

Je me souviens encore du jour de juillet 1997 a Paris, jour de l’entretien a Paribas ou je t’ai rencontrée. Je n’avais aucune idée en quoi le job allait consister, de ce que l’univers des banques était, et encore moins de ce que “déontologie financière” signifiait! Mon rêve a l’époque était d’être soit professeur de droit soit travailler à l’ONU ou autre voie diplomatique.  

Je me rappelle si bien me dire, alors que tu m’expliquais le rôle, que je voulais absolument travailler pour toi, quel qu en soit le mandat.  En effet, j’avais tout de suite été frappée par ton intelligence si vive.  Je me rappelle que nous avions d’ailleurs bien ri !

 

Je te dois ma vie actuelle aux Etats-Unis.  Tu as pris un pari sur moi car je ne venais pas du background typique pour les banques. C’est grâce a toi que mon parcours a été celui qu il a été dans la finance de Paribas à Goldman Sachs. Tu m’as non seulement mis le pied à l’étrier mais tu m ;as toujours épaulée.  Sous des dehors classiques et conventionnels, tu étais une vraie guerrière et une iconoclaste !! Tu m’as obtenue des exceptions a une pléthore de règles !! Que ce soit l’exception pour que j’ai mon propre bureau, immense au siège, alors que je n’étais que junior.   “Claire traite de dossiers confidentiels donc il est impératif qu elle ait son bureau”! Avais tu dis à la head of premises ! J’étais sidérée ! Ou encore obtenir l’accord du CFO pour que je puisse faire mon doctorat en entreprise (une première à l’époque !).  Et bien sûr, mon transfert à New York in extremis en pleine fusion et juste avant que tu ne quittes toi-même la banque. Tu m’avais la aussi obtenu une exception de la DRH, cette fois-ci pour que je puisse partir expatriée avec tout le full package (normalement octroyé qu aux employés avec plus d’ancienneté que je n'avais). Les exemples sont si nombreux. Tous preuves de ton audace et surtout de l’immense chance de t avoir eu comme mentor puis amie bien des années après que nos routes professionnelles aient divergées. 

 

Que de beaux souvenirs ! Comme lorsque tu as assiste avec David a mon mariage à Saint-Jean Cap Ferrat, puis vos super anniversaires de mariage en Italie (David traduisant le latin en live!) et au Portugal qui te plaisait tant. De même que notre super journée a Vassar avec ta Maman une belle journée d’été.

 

Et bien sûr nos échanges cette dernière année. Tu avais ri quand je t’avais appelée cet été, avec mon cheval Cyrus dans son paddock qui léchait mon iphone. Quel humour, quelle élégance et intelligence même dans ces terribles moments. 

 

Ma très chère Marguerite,

 

J’ai eu une chance incroyable de te connaitre.  Tu étais ma famille aussi même si tu ne l’as peut-être pas toujours su. Je t’embrasse du fond du cœur. Tu seras toujours avec nous. Love, Claire (and Gene, Cyrus et Zandora)

 

Hélène

Marguey,

34 années se sont écoulées depuis ma rencontre avec Marguey sous le porche d'entrée de

lécole maternelle de la rue Montmartre.

Cette jeune inconnue se présente á moi et me propose de but en blanc de partager leur

repas de Pessah, en précisant que son fils Edward est un ami de mon fils Samuel. D'Edward je

ne savais qu'une chose : il possédait un vélo rouge qui était l'objet d'un furieux désir chez

Samuel.

Cette façon de s'adresser ainsi á une personne á priori inconnue mais qui l'intéressait était un

trait de caractère de Marguey.

Peu á peu, au rythme des fêtes d'abord, des anniversaires, des repas (cuisinés par Ador

suivant des règles nutritives rigoureuses) et des nombreux cafés rue Montorgueil, nos liens

se sont renforcés. Nous avons vu nos fils de petits sauvageons qu'ils étaient dans la prime

enfance devenir des hommes responsables et aimants. Leurs départs n'ont pas signé la fin de

notre amitiés.

C'est avec gourmandise que je suivais les pérégrinations de Marguey sur les 5 continents, elle

ne manquait jamais de partager avec moi ses découvertes. Photos, descriptifs, analyses des

caractères, sa vision personnelle bien documentée des lieux et personnes.

Pour ma part, je la tenais au courant des petites transformations du quarter, de mes coups

de coeurs : la vie parisienne avec les expositions, les constructions et décontractions.

Marguey a fait de sa vie une oeuvre d’art et de partage. Son savoir et son courage avec tous

ceux d’entre nous qui l’aimaient. Elle ne négligeait aucun sens, la vue, l'ouie, le toucher, les

gouts, les odeurs, rien ne la laissait indifférente.

Le manque que je ressens n'est pas explicable, je me sens amput.e.

From Judy

We last met live at our 50th Lycee class reunion dinner in NYC (you posted a picture!) She looked fabulous, I remember a pair of ever-so stylish white pants… She and I sat next to each other. It was wonderful to catch up. It had been, what, ten, twenty, thirty years? The next day she was slated to meet Philippe Soriano to go bird watching at 7 AM. I thought, amazing! Her energy seemed boundless. She told me about Portugal and urged me to visit. I brought with me a lovely leather-bound book of yours about the Nile which had followed me from Pennsylvania to New Mexico to New York for 30 years and which, every time it caught my eye on the bookshelf, reminded me of Marguey and the need to get the book back. 

 

We didn’t see a lot of each other as adults. As kids we had met daily at the Lycee. We had lunch in the park. And we played. With Kem. And Mary. Marguey was always so composed and yet with a mischievous wild streak. We made brownies in Mrs. Yates kitchen. The house was full of fun and activity and freedom. I still have a photo of us in Central Park – must have been a birthday party-my brother is at the helm of the rowboat and the girls are romping around. We were lucky not to capsize. 

 

As young adults living in Paris we saw each other a few times. You both came over for dinner. Marguey attended a performance of one my plays. I was so pleased by her kindness.  It meant so much to me. Years later she made a point of sending postcards from her travels. She was a friend anchored so far back. 

 

Kem had daughters. Marguey and I had sons.  

 

In the early 90’s after I moved back to the US, we met up in the Poconos. Perhaps that is how the Nile book ended up on my bookshelf… I’m so happy I finally got it back to her that wonderful evening in 2021. I looked forward to visiting her one day in Portugal, to her coming here to the farm and pursuing our friendship. 

Linda's Eulogy

Linda’s Eulogy

 

While we will never forget Marguey’s irresistible smile and the glimmer in her eyes as well as her immense curiosity and openness to the world and generosity to causes and people, but above all it is her example of  how to live and how to die that is indelibly impressed upon our hearts and minds. Her life was more than just a model of how to live each day to the fullest with its challenges, joys, and disappointments as a wife, mother, daughter, sister, and friend.  I could go about her achievements and strong ties to family and friends. but we know these. In thinking of about her life what struck me profoundly was her ‘undeclared’ philosophy of living and dying that she shared with us through her everyday life, that is our gift, or inheritance, from her. 

 

Marguey was a practical person, grounded in reality. And she recognized that reality was constantly changing and as she said to me many times, we need to keep adapting to continually changing circumstances. For instance, she repeated this to me when I had tears in my eyes when she and David were leaving for Singapore simply because I was going to miss them terribly (of course I did follow her advice and eventually we got together when they came to Burma. I got Marguey to come teach to teach a few classes (@ Yangon University of Economics). I feel that what mattered to Marguey was the reality of the situation, physical or emotional: she assessed it, made decisions based on ‘facts’ of how things were not on how she would want them to be and she went forward. Not always easy to do even for Marguey, but necessary, she would say. This ability to deal with continuous change is the hallmark of life in reality and Marguey embodied this view in how she lived.  Through her example Marguey has given us this important lesson for living life fully even if it is difficult and not as we would like it to be.

 

She changed countries for study, work and curiosity frequently but never pining for what was left behind. She looked forward. And she also dealt with unpleasant experiences of life in the same way, never complaining or asking, “why me?”.

Never was this ‘philosophy of life’ more exemplified than in this last year when she was diagnosed with a fatal tumor. She never said, “I am still too young to die”. She did not think she had the right to be exempt from a fatal illness.  During her first meetings with the oncologist, she told me she asked, “what is the end of life going to be like?” The doctor, taken aback, did not really answer to her satisfaction.  She expected an answer. She accepted her illness with enormous dignity and serenity while doing everything in her power to postpone the worst outcome. During this last year of her life, she did live life to the fullest, enjoying company of family and friends. Always up for a gelato—” sure, amarena –please”. She was overjoyed at Edward’s wedding and seeing Simon’s Bollywood choreography. Of course, she was excited and happy to meet her first grandchild Rami.  Through it all she did not want her illness to disrupt Simon or Edward’s life which she believed must go on normally, she would say to me.  She wanted them both, and David, as well as her friends, to adapt to reality just as she was doing. Even though we did not like it. This was her wish for her family and friends, grounded in her deep love—agape-- and wish for their serenity. Her physical example of daily living may be gone, but if we listen to our heart, she is with us and will continue to guide us through her example.

From Irène K

J’ai côtoyé Marguey pendant deux ans, entre 1968 et 1970, au lycée (LFNY), puis j’ai eu avec elle tout juste trois rencontres au cours de ces 15 dernières années, plus une virtuelle en 2021. Si peu, vraiment. Et pourtant elle est toujours restée très présente dans mon esprit, et m’impressionnait à chaque fois que j’avais de ses nouvelles.

C’était au départ le souffle de liberté et de non-conformisme qui lui faisait une aura particulière dans notre petit monde lycéen. L’écolière n’était pas sage comme sur la photo, elle portait sur les choses un regard décalé, un peu amusé, fumait des joints, tout en étant, accessoirement, une excellente élève, cumulant les filières langues anciennes et scientifique. Elle ne faisait rien comme personne. Qui d’autre allait à dix-sept ans terminer son bac de l’autre côté de l’océan, dans un pays d’une langue qu’elle ne parlait pas, toute seule, loin de sa famille ? Un peu plus tard je recevais d’elle une carte postale du Caire où elle habitait, disait-elle, chez une tante, et apprenait l’arabe avec un entrain que le grec ne lui avait jamais inspiré. Une carte de Noël de sa mère à mon père encore une ou deux années plus tard la disait mariée au Proche-Orient à un Libanais chrétien. Puis plus rien ; c’est beaucoup plus tard que j’ai appris que Marguey vivait à Paris, mariée, avec des enfants, et qu’elle avait opté pour une carrière dans des institutions financières.

Le site des anciens élèves du lycée me l’a fait retrouver sous un autre jour qui me parlait de sa fidélité et de son goût des autres. Une fidélité qu’elle partageait avec cette sœur Nathalie qui avait porté au départ le site du Lycée par sa contribution logistique. Marguey y a à plusieurs fois donné de ses nouvelles, sur un ton naturel et sans prétention, et très personnel, dans le beau texte qu’elle a consacré à la mort de son frère. Puis elle a, toujours avec ce naturel familier alliant privilège et simplicité, marqué notre réunion de classe 36 ans après le bac, en 2007, de l’empreinte Yates en conviant tout le monde pour un petit déjeuner sur la terrasse en attique de l’appartement de ses parents. C’est ensuite, entre 2008 et 2012, que je l’ai rencontrée deux fois à Paris, dont une fois avec toi, pour une sortie au théâtre de l’Odéon, avec mon ami George. Nous nous connaissions à peine, et pourtant le contact s’établissait sans solution de continuité. Sa trajectoire impressionnante n’a pas introduit de distance.

De nouvelles lettres au site de l’AALFNY m’ont appris ensuite votre départ en Extrême-Orient, puis votre installation à Lisbonne. Deux rebondissements à l’image de ceux des débuts de l’âge adulte, toujours aussi libres et déterminés. Je me suis dit à l’époque que cet appétit de vivre, surtout lorsqu’elle était encore seule à l’assumer, n’aura pas toujours été facile à vivre et qu’elle a dû plus d’une fois payer de sa personne. A ce prix, cinq vies plutôt qu’une. Je lui imaginais une résilience à l’image de sa mère – tout à l’opposé de la fin venue l’arracher beaucoup trop tôt. Elle est à coup sûr parmi les personnes qui ont enrichi ma vie.

From Thad

I write with a heavy heart to tell you how sad Simo and I were — and are — to hear of Marguey’s death recently. Though it has been years since we left our life in Paris and moved to California, Marguey is one of those special people whose memory has remained vital and vibrant among the friends we left behind. No doubt this is due to her remarkable qualities; to remember her many fine attributes makes me realize how lucky we were to spend time with her during those years.

When we first met at Yale, she was a freshman and I a senior, an almost unbridgeable gap in those times. But this was clearly not an impediment for Marguey. I recall how quickly this slight and brainy girl from New York made herself the peer of other students she wanted to know — socially, intellectually, emotionally. And there was an important aspect of whimsy and of fun about her that lightened our get-togethers and made her enjoyable to be around.

Years later, when we moved to Paris with Sara and Nico, she was quick to welcome us and generously share her experience and lore about raising bilingual kids in Paris. It was as if we had just picked up without interruption after New Haven, now both of us with families. Her insights about life in France were incisive, sometimes amusing, but never cynical. For someone with her impressive intellect and extensive international experience, it always struck me that she remained so positive.

There was never any doubt that she loved you and your fine sons beyond measure, and she most certainly knew just how deeply you all cherished her as a wife, a mother, and a grandmother. I’ll continue to think of her, and when I do, I’ll see that impish, feisty smile of hers that was as special as it was precious.

Our thoughts are with you all as you fathom your grief at her loss.

A letter from Kem

Dear Marguey,


Thinking of you today and remembering so many shared memories going back to Speciale when we first met (age 8). Eating lunch at 1 pm in Central Park just about every day. Skating on Fridays at Wollman Rink. (That’s where we were when JFK was shot.) And so many afternoons spent at your place doing homework before Mr. Trogan’s theory lessons in the living room (with the portraits of your ancestors), baking cakes in your very large kitchen for special occasions (such as the 4-leaf clover cake for St. Patrick’s Day—it had a lot of green icing).

For a while you had a Natalie’s crib in your room. I can remember staring at her—she was so little and I guess I had not been around a lot of babies. I thought you were the best “big sister.” Once you were all going out and in a rush and your mother asked you to hem Natalie’s dress. You did it right away and it only took you 5 minutes. I couldn’t believe it.

There was the Thanksgiving we had together when you all arrived wearing pilgrim hats (or maybe it was just the boys). And then the plays we did at school. (I have a picture of you in a yellow dress in a scene from Taming of the Shrew.) Thank you for organizing the Lycee reunion on Zoom. It was wonderful to see everyone and you created so many fun visuals. Glad you saved all those yearbooks. We had a lot of fun with Mary and Judy—amazing we were all together on Zoom not too long ago.

And to think we both ended up at Yale after I left for New Hampshire in the middle of 3eme and you went to Italy 2 years later. Of course, I remember the debutante party (if that’s what it was called) at the Plaza. You were a beautiful white dress (one shoulder, as I recall). And I wore a dress I had borrowed from Dramat. George Miller was there and we had breakfast at midnight. You came to our wedding. I have a picture of you and Mary standing outside the church. I pulled it out yesterday.

I felt a special closeness to you when both our fathers died so young. (Of course, they were very different people….)  Your family was always very good to John and often had him over for dinner.

We had the best time with you in Paris after Edward was born. I remember going to a playground and celebrating Eve’s birthday. (That was just before you leant us your car to drive to Giverny and Mont St. Michel.)

And you did get to D.C. every once in a while. Small world with your grandmother being a few blocks away at the Washington Home. It was very fun to see you at Eloise’s wedding—along with Jane and Carey.

Marguey, I’m so grateful for our friendship—and for the time we spent together in Lisbon. You have an amazing outlook on life—and you’ve always had an awesome curiosity. I know David is taking good care of you—as you have taken of him. I’ll treasure our drive to the sea, the views from your land, the trees, and the many meals we shared.

Jon sends his love. As you know, he feels a special connection given a) he’s known you a very long time and b) you share the same birthday.

A letter from Aimée

I doubt that there’s anything here you don’t know, but it bears repeating and remembering.

 

We were so young when we met—must have been 18/19, but you seemed infinitely wiser, more together, and of course, smarter. Then as now, you never seemed to get agitated or anxious, yet nothing got past you. Always calm and serious, except when you smiled. Even then, your crinkly smile could excite a room. I sometimes wondered if you deployed it knowingly to catch people off guard, relax them, win them over. And you seemed so worldly to me, casual and confident among all those men.

 

We were both quiet but in such different ways. At least it seemed so. My introversion was fueled by anxiety and confusion. Yours seemed to be a knowing and comfortable choice. That impression, whether accurate or not, helped to ground and reassure me going forward.

 

Other than our mutual connection through Wigs Frank, I’m not exactly sure how you and I became friends enough to stay connected, but I so loved visiting your family’s magical world on CPW. I ALWAYS thought of Stuart Little’s home and family when picturing your parents’ apartment. I didn’t know or retain many of the tragic and troubled family details, but I loved your mother’s welcoming warmth and envied you having a little sister.

 

When you vanished to the Middle East I had no idea where you’d gone or why, but I was still in my own vortex. Did we see each other in NY after you returned? I don’t think so. By 1979 I was in CA with Marty. I thought of you more as someone I admired than a peer.

 

Maybe we have Peter & Nancy to thank for bringing us back together as “regular friends”? You and David came out to visit them, and I think that was the next time I saw you? Not sure of the year except that Nancy was remodeling the house, so you were staying in their rental. [Nancy once told me that you and David were both reading books on the elevator up to some prenuptial event at Windows on the World, and that’s when she knew you were meant for each other!]

 

Seeing you and David in Meribel must have come after that? 1987. I am so glad we had that time together, the National Park, the chance to get to know David and maybe let Graham encourage you, if you needed any encouragement!, to bring Edward and Simon into the world.

 

After that, more visits in Paris and LA, and it started to feel like a genuine lifelong friendship. I’m so glad and grateful for that, Marguey. And for the providence that brought you to LA last year and me to Lisbon this spring. Those were the best visits of all. I still look up to you. Always will. But I also cherish you now as a sister.

 

Today I simply want to thank you for always unswervingly being you. I send you and David and your whole family love and strength and peace. Please know that you are truly treasured and embraced by love.

Always,

Aimee